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« J’imagine en fond de scène, un couloir de lumière, le matin à l'aube sur un quai
            du Mississippi.
            Le reste du décor est dans la pénombre, l'espace "musicien" est à peine éclairé

            mettant en relief les caisses, comme une cave ou un entrepôt.
            Le docker entre à cour pour traverser la scène par le plus long. D'abord en fond de

            scène, que les spectateurs puissent voir son chemin, avec son sac sur l'épaule, il
            bosse sur les quais, il reste sur la ligne de fond.



            Puis il entre plus avant pour déposer le sac au pied du piano recouvert, la lumière

            est montée progressivement, il fait encore sombre mais elle commence à faire
            naître le décor.



            Le Docker peu à peu y voit plus clair, découvre ce qu'il y a, et donc le piano, avec sa

            poussière et ses partitions qui traînent. Il soulève le tissu comme une vieille
            couverture sur un meuble dans une maison abandonnée, il souffles sur les
            partitions pleines de poussière et se te mets à pianoter et à

            y prendre goût et peu à peu il s'emporte à jouer par plaisir.



            Il s’arrête, se dirige vers le porte manteau et enlèves sa veste.
            On le voit en tenue de musicien, Le docker s’est transformé.



            La lumière est montée , le musicien va vers la guitare et commence à jouer.

            Sadji arrive de l'extérieur et on va en Afrique via la radio magique, on remonte  le
            temps, son histoire commence. »





                                                                                       Sarah Gil Anderson
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